Festival À Corps

TAP
scène nationale de Poitiers


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Le corps et ses représentations contemporaines

 

Gala

Jérôme Bel

Danser. Regarder. Autrement. Sur scène, une vingtaine d’amateurs et quelques professionnels, aux profils différents mais tous habitant Niort ou Poitiers. Figures libres ou imposées révèlent ce que le mouvement recèle : des héritages assimilés, des images incorporées, des désirs de représentation, de transformation. Ils dansent comme ils sont, avec le pas de travers, le sourire radieux et l’audace d’être là. Si Jérôme Bel — figure de la danse française — déconstruit le principe de spectacle [souvenez-vous de The Show must go on – À Corps 2014], il construit l’idée d’un spectateur sans « jugement », d’une chorégraphie « sans savoir ». Ode à l’égalité faite de singularités, ce gala célèbre une danse imparfaite, jubilatoire, libre !

Danse de nuit

Boris Charmatz

C’est une danse pour le béton. Une performance nocturne à ciel ouvert pour la ville, ses bruits, ses lumières. À Poitiers, dans un lieu urbain encore tenu secret. C’est une danse de l’urgence, du geste et du dire. Qui débite sur le trait politique d’un dessin, le danger et l’humour, à travers une profusion de textes énergiques, appris ou improvisés. Qui dévide les fils d’une danse tendue, saisissant les limites autorisées de l’espace public, les vivacités d’une danse urbaine. Unisson de mouvements accumulés, juxtaposés. Ça va vite. Boris Charmartz est venu danser l’an passé À bras le corps, son duo mythique, et (sans titre) (2000) de Tino Sehgal. Il présente ici sa dernière pièce, portée par six brillants interprètes, créée en 2016 à Genève et reprise dans une cour abandonnée du Louvre. C’est une résonance du présent, qui nous engage, tous.

extraits

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