écriture
ÉCRITURE PERSONNELLE
Ma recherche littéraire se situe au croisement du roman et de la poésie. Je considère la fiction comme un espace persistant qui contient les réalités physiques et méta-physiques.
À ce jour, les motifs qui traversent mes fictions mettent au travail les corps et les langues comme la terre (et ce que l’on en fait), la plante et la bête, ce qui anime et agit les êtres, les rapports qu’entretiennent les morts avec les vivants.
Sur un siècle, de la campagne bretonne à la jungle cambodgienne, quatre fragments et cinq voix donnent à voir les vies de femmes d’une même lignée et les réflexions du fantôme qui les hante.
À travers le deuil irrésolu d’un enfant, ce roman interroge ce que peut être la « sauvagerie maternelle » et ce que les morts font faire aux vivants, en hommage aux recherches d’Anne Dufourmantelle et de Vinciane Despret.
conception, écriture et mise en voix, pour et avec La Turbine
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Et si, face au dérèglement climatique, à ses impacts sociétaux et sanitaires, aux militances que ceux-ci peuvent générer, la re-sensibilisation pouvait être une voie politique ?
La série sonore est un chemin de pensée qui, depuis l’attention, avec le mouvement et avec le souffle, nous mène vers l’exploration d’un état de conscience non-ordinaire. Chaque épisode, autonome, combine une parole artistique, une expérience citoyenne et une mise en perspective scientifique ou philosophique au travers d’entretiens, d’immersions sonores, de pratiques guidées et de lectures de textes.
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premier épisode à écouter dès le 5 mars en direct à 17h sur la radio nantaise jetfm, sur toutes les plateformes de podcast et en ligne.
ateliers d’écriture & relectures par
Tobie Nathan, Chloé Delaume, Laura Vazquez, Anne Collongues, Mona Messine
commandes d’écriture et rédaction
J’écris des articles, je rédige des portraits de créateur·ices et mène des entretiens, sur commande de médias, d’institutions culturelles, de compagnies.
Mes sujets de prédilection portent sur ce qui relie l’art vivant, le sensible, l’incarnation, l’agir et les imaginaires politiques.
J’écris des manifestes pour des artistes et créateur·ices, que j’accompagne dans la formulation de leur pensée.
À la suite d’un travail de questionnement et d’écoute au cours duquel peut émerger ce que l’artiste ne pensait pas savoir, je m’exerce à énoncer dans une langue ajustée ce qui l’anime et ce qui sous-tend son travail. Bien souvent, j’interviens lorsque l’artiste est à un tournant de son parcours, qu’il lui faut élaborer sa vision, préciser son intention, prendre une direction.
pour les feuilles -
revue suspensive
co-élaborée avec Chloé Moglia
On a pu voir deux mains vigoureuses, ni larges ni fines, attachées à des poignets souples, prolonger des épaules et des bras dont les muscles, sollicités depuis tant d’années, ont façonné les arrondis et les creux. À bien regarder les paumes de ces mains, on a pu voir trois lignes devenues de profonds sillons à force d’empoigner, tandis que d’autres striures parcourent la peau. Une peau qui forme à la racine des doigts, des petits monts épais parcourus de crevasses comblées, bordées de résidus de peau blanche. Dans tous ces sillons, de la terre noire incrustée. Et en retournant cette main, on a pu voir l’épiderme glisser vers des ongles autour desquels la terre noire ne se déloge pas.
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extrait
pour Le Grand T -
Théâtre de Loire-Atlantique
travail en cours
La Garde vivait hors du temps, hors champ, sans que personne ne connaisse son existence. Lorsqu’il n’y avait plus personne dans le lieu qu’elle veillait, elle écrivait le monde qu’elle percevait à travers ses sens et les informations glanées aux alentours : les baies, les plantes, les animaux qu’elle mangeait, les détritus, les ruines, leurs habitants et ce chantier. La Garde était la mémoire du lieu et le lieu, sa mémoire. Entre nos mains, des fragments.
pour Les Utopiennes 2044
revue par La Mer Salée
travail en cours